Le Tir Sportif, UNE NOUVELLE AVENTURE que vous pourrez vivre au STAND : Les Tireurs du Brandelet 24560 FAUX - CANGUILHEM Tél : 05 53 58 87 81 GPS : 44°47' 00.65'' NORD ; 0°37' 14.56'' EST Alt. 323m |
PRINCIPES GÉNÉRAUX ET MATÉRIEL NÉCESSAIRE
Nous allons vous présenter un aperçu de ce que l’on entend par, matériel nécessaire et manière de procéder.
Si vous souhaitez de plus amples renseignements sur ce vaste sujet, il existe de nombreux ouvrages de plusieurs centaines de pages qui vous expliquent comment faire. Le rechargement est utile à partir du moment où vous tirez fréquemmentau gros calibre ou que vous possédez un calibre aux munitions rares ou difficiles à se procurer. Prenons le cas du 357 Magnum. Étant une arme de catégorie B, vous ne pourrez acheter que 1 000 cartouches par an. Si vous tirez une boîte par semaine, vers le milieu de la saison, vous tomberez à court de munitions. L'autre avantage du rechargement est de vous faire économiser de l'argent sur le prix de vos cartouches. Une boite de 50 cartouches de 357 mag manufacturées revient à environ 15 euros . Lorsque vous rechargez, la boite vous coûtera entre 30 et 80 % de ce prix selon ce que vous achetez comme composants ( poudre, ogives, amorces...) Les tireurs possédant des calibres anciens ou rares sont aussi tributaires du rechargement. Donc, si vous vous trouvez dans ce cas, il vous faut un minimum de matériel. - Une presse - Une doseuse de poudre - Un jeu d'outils pour le calibre à recharger
- Tous les consommables pour votre calibre ( poudre, amorces, ogives et douilles) La méthode est simple et se déroule en plusieurs étapes : Avant tout, soyez au calme, dans un endroit où vous ne serez pas dérangé, où il n'y a pas de téléphone. Ne fumez pas !!! Ne faites pas autre chose en même temps. Avec un matériel basique, le rechargement d'une boîte de 50 cartouches vous prendra environ une heure. 1) Commencez par vérifier l'état des douilles que vous allez recharger. 2) Passez ensuite au désamorçage. Cette opération consiste à enlever l'amorce usagée mais aussi à remettre la douille déformée au bon calibre. 3) Vous changez d'outil et vous passez à l évasage de la douille. Grâce à cela, vous pourrez enfoncer la nouvelle ogive plus facilement. Veillez à ne pas trop évaser la douille. Il faut juste que l'ogive puisse s'engager un peu dans la douille 4) Passez ensuite au réamorçage. Avant de mettre la nouvelle amorce, nettoyez son logement, ainsi, sa mise en place dans la douille sera plus facile. Certaines armes n'acceptent pas les cartouches dont l amorce dépasse à peine de la douille. 5) Vous arrivez maintenant à l' étape qui requiert le plus d'attention : Le dosage de la poudre. Pour cela, il faut vous referer aux tables de rechargement. Ces tables vous donnent la quantité de poudre à utiliser selon le calibre et l'ogive que vous utilisez. Réglez votre doseuse pour la quantité voulue et remplissez vos douilles. Soyez très attentif à ne pas mettre de double charge, car il y aura de fortes chances pour que votre arme soit détériorée lors du tir d'une cartouche surchargée. 6) Dernière étape: Vous enfoncez l'ogive à la bonne profondeur dans la douille et vous sertissez plus ou moins fort selon le calibre que vous chargez.
Petit rappel : Faites très attention aux charges que vous utilisez !!!!!! Le sous-chargement d'une cartouche est aussi dangereux que son sur-chargement ! Les tableaux qui suivent vous donnent les charges maximales admissibles, faites en un bon usage. Le rechargement doit toujours être précis, il n'y a pas de place pour le hasard. |
LE RECHARGEMENT DES ETUIS PERCUSSION ANNULAIRE
Les étuis pour percussion annulaire sont en laiton extrêmement fins et non reconditionnables pour les raisons suivantes:
Ce genre d’étuis ne sont jamais rechargés afin d’éliminer tout risque lié à cette opération. |
Comment recharger vos cartouches
POURQUOI RECHARGER ? Le rechargement des douilles usagées vise tout d'abord et dans la majorité des cas à créer une économie substantielle, par rapport aux munitions manufacturées que nous achetons chez notre armurier habituel (sachant que la douille est l'élément le plus cher, et quelle peut être rechargée de nombreuses fois.). Mais également à créer des munitions convenant en tous points à l'usage auquel on les destine (chasse, tir de loisir, tir sportif, tir de compétition, etc…) ainsi qu'à augmenter son capital de munitions, celles classées en catégorie B étant limitées à 1000 unités par arme et par année, les préfectures et sous-préfectures desquelles vous dépendez se chargeant de faire le décompte des munitions manufacturées achetées, via votre armurier habituel.
EN QUOI CONSISTE LE RECHARGEMENT ?
1: Désamorcer la douille usagée à l’aide de l’outil approprié, plusieurs modèles existent.
DETAIL DES OPERATIONS :
Attention: -1 le rechargement requiert une grande attention en tous temps. -2 Ne soyez jamais distrait lorsque vous rechargez. -3 Ne recharger jamais en hâte. -4 Employez un équipement et des éléments éprouvés. -5 Conservez la poudre dans un endroit sec et frais. -6 N'utilisez jamais de poudre non identifiée. -7 Gardez la poudre loin de toute chaleur. -8 Ne pas fumer pendant les manipulations. -9 Gardez la poudre hors de portée des enfants. -10 Ne mélangez pas les poudres. -11 Ne manipulez pas plus de poudre que ce dont vous avez besoin -12 Soyez très prudent avec les charges maximales. -13 Lorsque vous avez un nouveau chargement, diminuez de 10% la charge recommandée. -14 Examinez soigneusement chaque douille avant de les recharger. -15 Prenez garde au surpression lorsque vous établissez un nouveau chargement. -16 Essayez de mettre au point une technique et une routine qui vous mettrons à l'abri des fausses manoeuvres.
La grande armurerie décline toute responsabilité en cas d'accident.
1 – 2 – 3 : DESAMORÇAGE – NETTOYAGE DE LA DOUILLE : Le désamorçage des douilles usagées peut se faire de plusieurs manières :
A : Artisanalement : à l’aide d’un pointeau ou d’un chasse-goupille suffisamment fin et solide, d’un petit marteau, ainsi que d’un boulon : posez votre boulon sur une surface plate et stable, posez la douille sur le boulon, introduisez le pointeau dans la douille de manière à ce qu’il pénètre dans le trou (aussi appelé « évent » ou « lumière ») qui laisse passer les étincelles de l’amorce, et donnez un coup sec sur votre pointeau ou chasse-goupille : l’amorce sera éjectée de son logement et tombera au centre du boulon. Veillez à choisir un boulon suffisamment large et haut pour que la douille y soit stable et qu’il ait assez de volume entre le pas de vis du boulon pour y accueillir au moins une, sinon plusieurs amorces.
B : A l’aide d’un désamorçeur manuel : c’est le même principe que le désamorçage manuel
C : Enfin, dans les règles de l’art, l’on peut désamorcer ses douilles usagées avec un outil à désamorcer universel qui sera vissé sur votre presse monostation (LEE-RCBS-DILLON-LYMAN-SHYNX-SINCLAIR-ETC…) ou grâce à votre outil à recalibrer (généralement appelé « outil N°1 » dans le cas des jeux d’outils dits à « 3 outils ») auquel est dans la majorité des cas combinée une aiguille de désamorçage : ainsi la douille est désamorcée et recalibrée simultanément. Ce recalibreur-désamorceur peut se monter sur une presse monostation ou automatique ( presse à 3 stations et plus ) Une fois les douilles désamorcées, l’on distingue nettement des résidus de combustion sur les rebords du logement d’amorce (donc, au culot de la douille) et éventuellement dans l’évent de la douille, c’est-à-dire dans le trou qui permet aux étincelles produites par l’amorce d’aller faire exploser la poudre contenue dans la douille.
Pour le nettoyage, plusieurs méthodes sont possibles :
A : Vous jetez vos douilles désamorcées (logement d’amorce nettoyé ou non, peu importe l’ordre dans lequel vous nettoyez la douille et/ou le logement d’amorce) dans un seau ou un lavabo, et vous les nettoyez comme si vous faisiez votre vaisselle, avec de l’eau mélangé au produit-vaisselle que vous trouverez. Ma femme vous conseille de prendre un produit dégraissant qui n’abîme pas les mains, mais personnellement, je favoriserais plus particulièrement le côté « actif » du produit plutôt que le côté « confort .»
B : Des appareils à ultrasons (appelés TURBO TUMBLER ou MEDIA) sont proposés par les armuriers ainsi que divers VéPéCistes en armes et munitions. Mettez vos douilles dans l’appareil (qui ressemble à un hybride « Cocotte-Minute – tupperware » ), ajoutez des granulés nettoyants, ce sont en général des coquilles de céréales traitées et broyées, qui ont la propriété de pénétrer dans les douilles grâce aux vibrations de l’appareil et de les nettoyer grâce aux milliers de micro frottements produits par les milliers de vibrations/minute.
C : Identique à la méthode « A », jetez vos douilles dans un seau ou un lavabo, ajoutez de l’eau, mais au lieu de mettre un produit vaisselle quelconque, il faut ajouter une plus ou moins grande quantité (suivant l’état de vos douilles et les conseils du fabriquant) d’un éventuel produit spécialisé, par exemple << CASE CLEANER Brass Cartridge >> fabriqué par Birchwood casey, qui est un produit idéal, concentré et rapidement actif. Une fois les douilles et logements d’amorces proprement nettoyés, il faut veiller à ce que les douilles soient séchées le mieux possible, en étant sur à 100% qu’il n’y a plus une seule molécule d’eau dans le moindre recoin. La meilleure solution est de les passer longuement au sèche-cheveux en les plaçant toutes dans le même sens : l’air chaud sera plus efficace, entrera dans le fond des douilles, et la probabilité qu’une goutte d’eau échappe à votre regard acéré sera proche du zéro absolu. Ou les mettre dans le four de madame, chauffé à 80°C maxi Vous pourrez alors commencer le recalibrage de vos douilles.
4 : LE RECALIBRAGE DES DOUILLES : Lorsque vous tirez une cartouche neuve, donc, une cartouche en principe absolument parfaite, qui correspond aux normes et cotes de la C.I.P. (Commission Internationale Permanence d’Epreuve des Armes à feu), de fortes pressions entrent en jeu, qui ne vont pas manquer de déformer la douille, de manière latérale, dans le sens de la longueur, bref dans tous les sens où s’exercent toute pression gazeuse de quelque nature qu’elle soit. Seulement voilà, la douille est ronde, ce qui fait que la déformation n’est pas forcément visible à l’œil.
Le recalibrage consiste donc en une action simple, mais qui ne peut se faire qu’à l’aide d’une presse à recharger, qu’elle soit monostation ou automatique à plusieurs stations, et à la limite, de manière fastidieuse, avec un kit de rechargement, dans lequel un cône est fourni, dans lequel l’on doit forcer la douille désamorcée et nettoyée (éventuellement légèrement graissée pour faciliter l’entrée dans le mandrin conique ainsi que la sortie de la douille), puis l’extraire à l’aide d’une forte tige fournie avec le kit. Ce kit vendu par LEE est appelé « LEE LOADER », il permet toutes les opérations de rechargement, mais ne permet pas une forte production : 1 cartouche / 3 minutes environ, contre 400 cartouches de l’heure pour une presse automatique multistation. Si l’on omet de recalibrer le collet d’une douille à épaulement, l’on risque de voir la nouvelle ogive tout simplement tomber dans la douille sur la poudre, ou être mal maintenue. Dans ce dernier cas, le risque se situe lors de l’alimentation de la cartouche dans la chambre de l’arme : L’ogive peut s’enfoncer en partie dans la douille, ce qui réduit le volume d’air dans la douille, augmentant ainsi la densité de chargement, et entraînant une pourquoi pas tragique élévation des pressions qui pourrait finir en une destruction partielle ou totale de l’arme (en général, c’est une destruction irrémédiable qui s’ensuit) ainsi que des blessures plus ou moins graves au tireur ainsi qu’à son entourage immédiat, jusqu’à plus d’une dizaine de mètres dans le cas de l’explosion d’un simple pistolet semi-automatique et plusieurs dizaines de mètres pour une carabine de gros calibre. Méditons là-dessus.
5 : LE REAMORÇAGE : Cette opération, apparemment anodine, puisque forcément appliquée dans tous les cas quelle que soit la munitions à douille métallique qu’on recharge, de l’obus en passant par la petite cartouche 6,35mm (.25ACP) jusqu’à la 12,7mm (.50 browning) peut pourtant avoir des incidences importantes sur le tir. Par exemple, pour avoir un résultat homogène (le groupement des impacts sur la cible en est la meilleure (et quasi-seule) représentation), il est conseillé pour un même lot de douille d’utiliser toujours la même sorte d’amorce, ainsi que la même valeur d’enfoncement d’amorce. En fait, la valeur d’enfoncement d’amorce ne se mesure guère : l’enfoncement est bon ou mauvais. Un bon enfoncement d’amorce montrera, douille retournée, une surface plate, que vous regardiez le rebord du culot de la douille (là où sont indiqués la marque et le calibre de la douille) ou l’amorce. L’amorce ne doit pas faire saillie. Si vous posez votre douille amorcée sur une surface propre et plane, votre douille doit immédiatement se stabiliser, et surtout ne pas tourner sur elle-même en cherchant son aplomb. L’amorçage peut se faire soit manuellement, avec un AUTO-PRIMER soit avec un AUTO-PRIMER II monté sur presse : une tige actionnée par l’action du levier de la presse (monostation uniquement) vient pousser l’amorce dans le logement d’amorce. Le réservoir d’amorces est placé en surplomb de l’AUTO-PRIME II, et elles descendent par gravité, ou en secouant légèrement le réservoir.
Il existe, comme nous l’avons déjà cité plus haut, deux types de taille d’amorces : SMALL et LARGE, de type BOXER, c’est à dire avec un seul trou au fond de la douille pour permettre l’ignition de la poudre. Parallèlement au système à un trou « BOXER » existe un plus ancien système appelé « BERDAN » , du nom de son inventeur, et qui fonctionne différemment :
6 – 7 : L’EXPANDAGE DU COLLET DE LA DOUILLE – AJOUT DE LA POUDRE :
Ce sont deux opérations qui se passent simultanément sur la plupart des presses, surtout automatiques : c’est le même outil (nommé « EXPANDER ») qui fait les deux actions grâce à la doseuse volumétrique de poudre qui y est accouplé sur son sommet. La douille, toujours maintenue dans son shell-holder, comme pour chaque opération, traverse l’outil de bas en haut, et une fois que le shell-hoder bute sur l’outil vissé sur la presse, une olive (mobile et réglable) va dilater le collet de la douille, de manière à l’évaser. Le calibre de la douille en est donc augmenté de quelques dixièmes de millimètres. Simultanément à cette action, l’olive, poussée par le shell-holder ou le bourrelet de la douille (suivant le type et/ou la marque de l’outil utilisé) va actionner la doseuse volumétrique qui va libérer une dose de poudre préétablie suivant le type de doseuse volumétrique dont il s’agit. Cette dose de poudre est choisie suivant la densité volumétrique de la poudre sélectionnée et le volume du « tiroir » de la doseuse volumétrique. Le choix de la poudre qui est utilisé pour le rechargement est très important : il existe des poudres vives, des poudres lentes, et des poudres intermédiaires.
Voici les poudres VECTAN (de la S.N.P.E.) pour arme de poing par ordre de vivacité décroissant : SP2: Poudre sphérique écrasée grise. La panacée des tireurs IPSC. Elle permet d’atteindre de grandes vitesses tout en engageant de faibles pressions, du moins admissibles. Il ne faut jamais l’utiliser dans de faibles densités de chargement sous peine de voir d’importantes surpressions détruire l’arme. Idem pour les armes d’épaule : Les poudres TUBAL sont des poudres lentes de type monotubulaire, de couleur grise. Un agent modérateur de combustion y est contenu : le dinitrotoluène. Il y a 5 sortes de poudre TUBAL, la 2000 étant la plus vive et la 8000 la plus lente.
Ces données sont uniquement d’ordre indicatif et ne peuvent donc pas être utilisées pour effectuer des transpositions de charge.
Durant la procédure de chargement, nous déconseillons aux rechargeurs de fumer, en raison du risque évident d’explosion ou d’iginition plus ou moins lente de la poudre présente sur le plan de travail.
Il ne faut sortir de son container d’origine que la quantité de poudre dont vous avez besoin, et toujours remettre la poudre inutilisée dans son container d’origine. Changer de container est inutilement dangereux, en raison des éventuelles traces du ou des produits que le container improvisé pourrait avoir contenu dans le passé, qui ne manqueront pas de modifier la composition de votre poudre, mais également en raison du risque d’étincelles dues à l’électricité statique qui pourrait faire exploser le container improvisé de manière tout à fait spontanée et inattendue.
La poudre doit être conservé dans un endroit frais et sec, à l’abri de l’espièglerie des enfants.
N’utilisez jamais une poudre dont l’origine vous est inconnue, même si vous croyez l’avoir identifiée . Portez des lunettes de protections dans les manœuvres de rechargement qui requièrent de la poudre ou des amorces.
Ne mélangez pas des poudres différentes : cela modifierait leurs propriétés à chacune d’entre elles, ce qui risque de transformer votre « alchimie » en tragédie.
Gardez la poudre loin de toute source de chaleur, d’ignition et de magnétisme, que votre poudre soit stockée ou sortie de son container pour recharger.
Examinez vos douilles sous tous leurs angles après les avoir tirées et avant de les recharger.
Le rechargement demande une grande attention à chaque instant, ne vous laissez pas distraire, déranger ni agacer. Evitez de recharger si vous vous sentez physiquement ou psychologiquement diminué par une maladie, une blessure, le stress, etc… Soyez circonspects avec les rechargements que vous créerez éventuellement : vérifiez les traces de surpressions éventuelles sur chaque douille du lot que vous aurez rechargé. Doser la charge de poudre avec une doseuse volumétrique et la table de rechargement dont vous disposerez éventuellement est une chose, mais une balance de précision (au 1/10ème de grain) est indispensable pour vérifier la répétatibilité de vos charges ainsi que la véracité de ce qui est annoncé par le fabriquant de la doseuse volumétrique : les tolérances d’usine existent, aussi bien au niveau de la densité de la poudre qui peut varier suivant les lots, qu’au niveau des tiroirs, des rotors et des boisseaux des doseuses. Le versement de la poudre dans vos douilles réamorcée et dont le collet a été uniformément dilaté peut se faire grâce à des outils divers, mais qui ont tous le même principe : la précision et la régularité :
- Doseuse à rotors interchangeables.
8 : INSTALLER UNE NOUVELLE OGIVE SUR LA DOUILLE REAMORCEE ET REMPLIE DE LA DOSE DE POUDRE ADEQUATE ET EXACTE : Cette opération peut se faire manuellement (vous prenez le nouveau projectile avec vos doigts et le placez aussi droit que possible sur le collet évasé de votre douille) que ce soit dans le cas des presses monostation ou automatiques. Néanmoins, vous pourrez greffer un distributeur d’ogives sur votre presse automatique : vous éviterez ainsi de manipuler du plomb avec vos mains, si vos ogives sont en plomb nu, et vous gagnerez du temps quelque soit la nature de vos projectiles, blindés ou en plomb. Ce distributeur d’ogives n’est, pour l’instant (et à notre connaissance) pas prévu pour être installé sur les presses monostation que nous connaissons.
9-10 : POUSSER LA BALLE DANS LA DOUILLE – SERTIR La douille, recalibrée, réamorcée, remplie de poudre, évasée, coiffée d’un nouveau projectile, va entrer dans le 3ème outil : le poussoir de balle.
Le sertissage conique est utile pour les armes à alimentation automatique, semi-automatique et à répétition manuelle : respectivement par exemple : le pistolet-mitrailleur, le pistolet semi-automatique et la winchester. Avec ce type d’arme, dont l’alimentation est quelque peu rapide, et c’est un euphémisme dans le cas du pistolet mitrailleur, il faut avouer que les cartouches sont quelque peu maltraitées durant leur transit chargeur-chambre. En effet, au moment où la culasse de l’arme va pousser la nouvelle cartouche dans la chambre, il n’est pas rare que la cartouche ait un léger mouvement en zigzag qui risque de repousser le projectile dans sa douille, réduisant ainsi la densité de chargement, ce qui va faire monter les pressions d’une manière pourquoi pas fatale et sûrement dangereuse, quoiqu’il ne faut pas croire que la moindre surpression venue va détruire votre arme et éventuellement votre main et plus, mais si surpression il y a, nous ne saurons que trop vous conseiller de retirer ce lot de cartouches, de les rouvrir à l’aide d’un marteau à inertie, de repeser la poudre contenue dans chacune, de revérifier les valeurs d’enfoncement et de sertissage, le diamètre des projectiles et tout ce qui permet de déceler le pourquoi de cette surpression.
Quelques exemples de rechargement des calibres les plus utilisés dans notre pays:
Publié le 28/11/2009 à 14:32 par tir51120 Ads by OnlineBrowserAdvertisingAd Options |
LE RECHARGEMENT DES REVOLVERS À POUDRE NOIRE
Dans cette page, il ne sera pas question de vous donner le "truc" qui vous permettra de faire des scores de haut niveau. Mais après l'avoir lu, vous connaîtrez la plupart des choses à savoir sur ce domaine. En effet, sur cette page vous apprendrez comment procéder au chargement de votre arme si vous ne savez pas déjà le faire. Vous trouverez quelques conseils qui sont toujours bons à prendre. En ce qui concerne le score, il vous faudra apprendre à connaître votre arme, et pour cela il faudra tester à plusieurs reprises celle-ci avec des dosages de poudres noires différentes et parfois même des projectiles et des lubrifiants plus performants. Le chargement peut paraitre décourageant pour un novice, mais il faut savoir qu'avec un peu de pratique (env.100 coups) on arrive à recharger son arme et faire feu en moins de deux minutes. Tout d'abord, il faudra vous munir de quelques accessoires qui vous permettront de vous faciliter la vie: - D'une arme de préférence à carcasse fermée type Remington ou Roger&Spencer qui aura été examinée minutieusement par vous même ou mieux encore par un armurier qualifié et vous même. - D'un coffret contenant des petits tubes à essai qui vous permettront de stocker la poudre noire en dose individuelle. En général, il y a 50 tubes par coffret. - D'un doseur à poudre réglable, ou d'un doseur fabriqué avec une douille et un fil de fer. - D'un bidon de poudre noire. Je vous conseillerai la P.N.F.2 "bourdaine" ou de la poudre suisse n°2. -D'un paquet de tampon de feutrine ou de coton.
En effet cela équivaut à utiliser du sable, ce qui entraine une usure prématurée de votre canon.) - De graisse, soit achetée chez l'armurier, mais une graisse non inflammable de type industriel convient très bien aussi. Personnellement, j'utilise un mélange fait au bain marie composé de 50% de suif à.tonneaux, de 50% de cire d'abeille pure et de 6 ou 7 cuillères à soupe d'huile de paraffine. - D'un paquet de projectile de type rond ou même ogivale (+ cher) si votre arme le permet. Ce qui est important, c'est le calibrage des balles. Il faut qu'elles soient d'un diamètre légèrement supérieur à celui des chambres du barillet. Deux exemples, pour un calibre 44 classique prenez des balles de calibre 450et pour un calibre 45 prenez des balles en calibre 457. Vous pouvez les couler vous même avec un moule à balles et un four à plomb. ATTENTION cette méthode représente un certain nombre de danger (intoxication, brûlure, etc...). Dans tout les cas il faut être à l'extérieur avec un foulard sur les voies respiratoires, il faut mettre des lunettes de protection et des gants. Les moules à balles RCBS sont très corrects . Il faut impérativement avoir du plomb pur et un peu de temps. - D'une boite d'amorce N° 4.0. - Un chiffon, un écouvillon, une petite brosse, un petit tourne vis, une clef pour les cheminées de barillet, des lunettes de protection et des bouchons anti bruit compléteront la liste. Placez le tout dans une trousse.
Ensuite, une fois tout ce beau matériel réuni il faut apprendre à charger son "six coups". Je prendrai comme exemple pour le dosage et les différents paramètres de tir, mon bon vieux Remington calibre 44 de chez Uberti, avec le quel j'ai déjà vidé quelques bidons de poudre noire.
1- Tout d'abord, placer votre matériel de chargement de façon méthodique: dans l'ordre à fin de gagner du temps.
4- Puis mettez le tampon de bourre par dessus la poudre noire, il faut que le niveau de celle-ci arrive 6 à 8 mm en retrait par rapport à l'entrée de la chambre et cela pour que la balle ait la place de se loger. Une balle qui dépasse bloque le barillet. 6- Réalisez les opération 5, 6 et 7 autant de fois qu'il y a de chambres. 7- Quand le barillet est plein, graissez l'entrée de chaque chambre.
Attention! A partir de ce moment là votre arme est prête à faire feu. Une fois votre revolver cap'n'ball chargé, il ne vous reste plus qu'à tirer. Je vous conseille an premier lieu de tirer - Si votre arme tape n'importe où sur la cible, je vous conseille de diminuer la charge. Charges usuelles de poudre noire.
Source : tir51120.centerblog.net sur centerblog. |